Aujourd’hui, je vous propose un article d’information et de découverte à propos du Bouddhisme.
Le Yoga n’est pas directement relié au Bouddhisme car le Yoga est une pratique spirituelle et non religieuse. Pourtant, le Bouddhisme peut être considéré, au même titre que le Yoga, comme une philosophie de vie inspirante.
Les origines du Bouddhisme
Note : Ce paragraphe est librement inspiré de l’article de Wikipedia sur le Bouddhisme.
Le Bouddhisme est né en Inde du Nord-Est au au Ve ou VIe siècle avant J.-C. Il est considéré comme une philosophie et/ou comme une religion.
Le Bouddhisme comptait en 2005 entre 230 millions et 500 millions d’adeptes, ce qui en fait la 4ème religion mondiale.
L’historien des religions Odon Vallet mentionne que c’est « la seule grande religion au monde à avoir régressé au XXe siècle », en raison, notamment, des persécutions du Bouddhisme en Chine et en Indochine.
Le Bouddhisme présente un ensemble ramifié de pratiques méditatives, de rituels religieux (prières, offrandes), de pratiques éthiques, de théories psychologiques, philosophiques, cosmogoniques et cosmologiques, abordées dans la perspective de la bodhi, « l’éveil ».
Qui était le Bouddha ?
Le Bouddhisme est issu des enseignements de Siddhartha Gautama (« l’éveillé »), considéré comme le Bouddha historique.
Les années de la naissance et de la mort de Siddhārtha Gautama ne sont pas sûres ; il aurait vécu au vie siècle av. J.-C. à peu près quatre-vingts ans, mais les traditions ne s’accordent pas à ce sujet.
Était-il un Dieu ?
Il ne l’était pas ni ne le prétendait. Il n’était qu’un « simple » mortel qui a enseigné un chemin vers l’illumination, sur les principes de sa propre expérience.
Les grands principes du Bouddhisme
Les quatre nobles vérités indiquent ce qu’il est essentiel de savoir pour un bouddhiste. Elles énoncent le problème de l’existence, son diagnostic et le traitement jugé adéquat :
- La vérité de la souffrance (duhkha): toute vie implique la souffrance, l’insatisfaction ;
- la vérité de l’origine de la souffrance : elle repose dans la soif : le désir et les attachements ;
- la vérité de la cessation de la souffrance : la fin de la souffrance est possible ;
- la vérité du chemin : le chemin menant à la fin de la souffrance est la voie médiane, qui suit le Noble Chemin octuple.
Le bouddhisme considère qu’il existe 3 poisons pour l’esprit :
- tṛṣṇā : la soif ou l’avidité ;
- dveṣa : la colère ou l’aversion ;
- moha : l’ignorance.
Certaines écoles en ajoutent deux : la jalousie et l’orgueil.
- Je prends refuge dans le Bouddha
- Je prends refuge dans le Dharma (l’ensemble des enseignements)
- Je prends refuge dans le Sangha (la Communauté de l’ensemble des pratiquants)
- Ne pas détruire la vie
- Ne pas voler
- Ne pas commettre d’adultère
- Ne pas mentir
- S’abstenir de boissons enivrantes
Le Bouddha nous invite à nous éveiller, à embrasser la grandeur de notre propre existence
Les renaissances
À cause des trois poisons et de l’interdépendance, les hommes sont assujettis au Saṃsāra (le cycle des renaissances). Le « monde » (Loka) dans lequel ils renaîtront après leur mort dépendra de leur Karma, c’est-à-dire de leurs actions passées. Il existe deux sortes d’actions : les actions kusala (mot pali signifiant sain, habile, favorable, positif) et les actions akusala (malsain, malhabile, défavorable, négatif).Cette renaissance ne fait donc que prolonger indéfiniment la souffrance.
Les quatre incommensurables
Les quatre conduites ou sentiments pieux (brahmavihāra en sanskrit et pali) sont aussi appelés les Quatre Incommensurables car ils pourraient être développés indéfiniment. Cultivées sans l’intention de mener tous les êtres à la libération ultime, ces quatre intentions conduisent à une renaissance dans le monde céleste de Brahmā ; développées avec le désir de mener tous les êtres à la libération ultime, les quatre conduites deviennent alors « incommensurables » et conduisent à « l’éveil parfait ».
Il existe plusieurs méditations (bhāvanā) pouvant développer ces quatre « qualités morales » :
- La bienveillance ou fraternité (mettā en pali, maitrī en sanskrit), développée par la pratique de méditation appelée mettā bhāvanā ;
- La compassion (karunā), née de la rencontre de la bienveillance et de la souffrance d’autrui, développée par la méditation appelée karunā bhāvanā ;
- La joie sympathique ou altruiste (muditā), qui consiste à se réjouir du bonheur d’autrui (muditā bhāvanā) ;
- L’équanimité (uppekkhā en pali, upekṣā en sanskrit) ou tranquillité, qui va au-delà de la compassion et de la joie sympathique, est un état de paix face à toute circonstance, heureuse, triste ou indifférente (uppekkhā bhāvanā).
L’éveil selon le Bouddhisme
L’homme éveillé atteint le nirvāṇa (l’illumination), et échappe complètement à la souffrance lors de sa mort (appelée parinirvâna, dissolution complète des cinq agrégats). Le cycle des renaissances et des morts est donc brisé.
L’art bouddhiste ou bouddhique
Le stūpa (sanskrit : स्तूप) est une structure architecturale bouddhiste que l’on trouve dans le sous-continent indien, dont il est originaire, mais aussi dans le reste de l’Asie, où il a suivi l’expansion du Bouddhisme. C’est à la fois une représentation aniconique du Bouddha et un monument commémorant sa mort ou parinirvana.
Pour contempler de sublimes stupas, je vous recommande les musées Guimet et Cernuschi à Paris.
Je vous mets aussi quelques illustrations de stupas, ci-dessous.
Mon expérience du Bouddhisme
J’ai plusieurs collègues bouddhistes avec lesquelles j’ai des échanges intéressants. Je ne suis pas bouddhiste moi-même mais je m’intéresse au Bouddhisme en parallèle à ma passion pour le Yoga.
Lorsque j’étais en Formation professorale d’Ashtanga Yoga en Inde, j’ai eu la chance de visiter le Palais du Dalaï Lama à Dharamsala. Ce fut très inspirant. Le Dalaï était, à ce moment-là, en déplacement, ce qui lui arrive très souvent. A défaut de le voir en vrai, j’ai reçu sa carte de visite 🙂
Citations sur le Bouddhisme
« Si l’on voulait résumer l’enseignement du Bouddha en un seul mot, on dirait que c’est l’interdépendance universelle, dont la non-violence n’est qu’une conséquence naturelle : puisque nous sommes tous dépendants les uns des autres et que tous les êtres désirent comme nous-même être heureux et ne pas souffrir, mes bonheurs et mes malheurs personnels sont indissociablement liés à ceux des autres. Cette non-violence n’est pas assimilable à une faiblesse ou une passivité. C’est le choix délibéré de l’altruisme dans toutes nos pensées et tous nos actes, de sorte qu’il devient inconcevable de nuire sciemment à autrui », le XIVe Dalaï-lama, Tenzin Gyatso, enseignements donnés à Amaravati, Inde, 2005
Livres sur le Bouddhisme
Je vous recommande vivement le livre Siddhartha, d’Hermann Hesse.
A vous de jouer maintenant…Dites-nous
- Et vous, que connaissiez-vous déjà du Bouddhisme ?
- Est-ce une approche qui vous intéresse ?
- Mettez-vous en pratique certains principes bouddhistes dans votre vie ?
A bientôt pour de nouvelles aventures.
Très bon article bien concis sur le bouddhisme. Un vrai plaisir à lire.
Merci,
Jean.
Merci pour votre commentaire, avec plaisir. Claudia de YogaPassion
Bonjour !
Si le bouddhisme tant a se libérer l esprit
Du corps
Comment puis je libérer mon esprit sans
Provoquer la mort?
Merci de repondre